Subir material

Suba sus trabajos a SEDICI, para mejorar notoriamente su visibilidad e impacto

 

Mostrar el registro sencillo del ítem

dc.date.accessioned 2021-08-23T14:17:12Z
dc.date.available 2021-08-23T14:17:12Z
dc.date.issued 2021-06
dc.identifier.uri http://sedici.unlp.edu.ar/handle/10915/123137
dc.description.abstract Rassurons tout de suite le lecteur : cet article ne prévoit nullement, et son auteur ne souhaite pas du tout la disparition de cette excellente revue. Mais il redoute que l'étude des Relations internationales, notamment dans les Universités, ne devienne de plus en plus compliquée, voire impossible. Il y a une trentaine d'années, l'universitaire français que j'étais se réjouissait du suc-cès de l'un de ses anciens étudiants, devenu son collègue et resté toujours son ami, de l'autre côté de l'Atlantique, et qui parvenait à créer une revue dans le domaine de recher-ches qu'ils partageaient. J'en connaissais les difficultés. Mais j'étais assez optimiste, puis-que je connaissais aussi les qualités et la volonté de Norberto Consani. Il a réussi. Son mérite n'est pas mince, car les Relations internationales deviennent de plus en plus difficiles à distinguer, donc à comprendre, donc à expliquer. Quand le futur fondateur de la revue était, par force et par choix, mon étudiant à Paris, les Relations internationales étaient encore une discipline balbutiante, mineure ; certes, il avait existé de remarquables historiens de la diplomatie et de la guerre, comme Jean-Baptiste Duroselle ; tant de juris-tes internationalistes exceptionnels, dont certains pouvaient être reconnus dans nos couloirs. Dans les années 1960, à l'Université de Paris, il y avait bien un cours d'Institutions internationales, dont l'essentiel était constitué par l'étude du fonctionnement des Orga-nisations internationales. Les circonstances et les résultats de leur activité étaient prati-quement ignorés. Quant aux États, on apprenait en Droit international qu'ils étaient égaux et souverains, mais que tout ne se pasait pas toujours bien entre eux. Et, de la Science politique, on n'étudiait que l'existence de deux blocs antagonistes et d'un reste, appelé abusivement Tiers Monde. Osons le révéler : l'enseignement de Relations internationales était, pour les universités françaises, l'occasion d'accueillir des professeurs étrangers, souvent en exil. fr
dc.language fr es
dc.title La fin des relations internationales? fr
dc.type Articulo es
sedici.identifier.other https://doi.org/10.24215/23142766e126 es
sedici.identifier.issn 2314-2766 es
sedici.creator.person Ferrier, Jean Pierre es
sedici.subject.materias Relaciones Internacionales es
sedici.description.fulltext true es
mods.originInfo.place Instituto de Relaciones Internacionales es
sedici.subtype Contribucion a revista es
sedici.rights.license Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International (CC BY-NC-SA 4.0)
sedici.rights.uri http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
sedici.relation.journalTitle Relaciones Internacionales es
sedici.relation.journalVolumeAndIssue no. 60 es


Descargar archivos

Este ítem aparece en la(s) siguiente(s) colección(ones)

Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International (CC BY-NC-SA 4.0) Excepto donde se diga explícitamente, este item se publica bajo la siguiente licencia Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International (CC BY-NC-SA 4.0)